Extrait précédent
– Nan mais ce n’est pas vrai !!! s’écria-t-il. Tu t’es encore permis de t’immiscer dans mes rêves !!!
– Nan mais ce n’est pas vrai !!! s’écria-t-il. Tu t’es encore permis de t’immiscer dans mes rêves !!!
– Chut Lonan, il est tard, tu vas réveiller tout le monde…
Fly était prise de panique à l’idée que les autres occupants de la maison
puissent découvrir son pouvoir. Mais en même temps, elle était plus paniquée
par le regard brûlant que lui portait Lonan car le sien, après avoir été happé
par la vue de son magnifique torse nu et avoir suivi la petite ligne de poils
qui se perdait sous son caleçon - « mmmm sexy » repensa-t-elle
-, remonta immédiatement à son visage. Elle aurait donné n’importe quoi pour se
faire aussi petite qu’une souris en ce moment.
– Parce que tu crois qu’être Aponi Atironta te donne le droit de pouvoir
venir faire un tour dans les rêves des personnes quand bon te semble ???
Les rêves, c’est privé je te signale…
La vache, il est sacrément en
colère mais j’y peux rien moi. Je ne contrôle pas mon… euh… pouvoir…
– Lonan, je t’en prie : moins fort. Je ne…
Mais il ne lui laissa pas le temps de finir sa phrase, il venait de
tourner les talons et descendait les escaliers.
Mais où
va-t-il à une heure pareille, qui plus est, dans cette tenue ?
Pour toute réponse, elle enfila vite fait un gros pull
par-dessus son débardeur et tenta de suivre Lonan.
Fly pensait le trouver dans le salon mais il n’y avait personne. Elle
poursuivit les recherches jusqu’à la cuisine mais aucune trace de Lonan. Mais où peut-il bien être cet
imbécile ? se demanda Fly tout en se dirigeant vers la salle de bain
au moment même où un bruit de porte se fit entendre. Ne me dites pas qu’il est sorti par un temps pareil. Il est encore plus
imbécile que je ne le pensais…, se mit-elle à parler tout bas et à
elle-même.
Tout d’un coup,
elle fit un bon de 2 mètres et émit un petit cri en sentant quelque chose
d’humide se frotter à sa main droite.
– Purée Aquene !!! Ça va pas de me faire des frayeurs pareilles…
J’ai failli avoir une crise cardiaque…
La louve la
regarda avec une petite lueur de tristesse et Fly culpabilisa.
– Je suis désolée ma belle, je suis un peu tendue… Bon, où est passé ce
cher Monsieur-je-sais-tout ?
Aquene se dirigea vers la porte qui donnait accès au jardin tout en
remuant la queue l’air de dire « suis-moi, je sais où il est » ce que
fit Fly en priant pour que Lonan ne soit pas dehors, sous la pluie…
Elle ouvrit la
lourde porte qui donnait accès au jardin. Une fois sur le perron, elle scruta
les alentours dans l’espoir d’y voir la silhouette de Lonan mais sans grand
succès. Elle alla abandonner lorsqu’Aquene bondit comme une furie et partit en
direction du belvédère…
– Aquene !!! hurla Fly… Aquene, retour !!!
Sans réfléchir,
Fly se lança à la poursuite de sa chienne mais fut stoppée dans son élan
lorsqu’une voix grave et sexy lui parut venir du belvédère.
– Ne te fais pas de soucis pour elle, elle n’ira pas bien loin. Elle a dû
sentir un lièvre ou un truc du genre… Elle est simplement partie faire un petit
tour.
Au fur et à mesure qu’elle s’avançait vers la voix, elle distingua la
silhouette bien bâtie de Lonan. Ce dernier était de dos, l’épaule droite
appuyée contre l’un des montants de ce magnifique abri en bois blanc qui
surplombait légèrement le terrain pentu qui amenait dans la petite carrière
avec son magnifique petit étang. Celui-ci ressemblait, selon l’avis de Fly,
plus à un petit lac mais bon, ce n’était que son avis… Il semblait perdu dans
la contemplation de ce magnifique paysage noyé sous une pluie torrentielle…
Fly ne put s’empêcher de regarder cette personne qui l’intriguait et qui,
étonnamment, l’attirait... à part Amarok mais là, c’était autre chose… Quelle musculature ! ne put-elle
s’empêcher de penser en laissant son regard caresser les muscles parfaits de
Lonan sous son t-shirt mouillé… Le souvenir de son intrusion dans le
« rêve » de ce dernier lui revint et elle laissa un soupir sortir de
sa bouche…
– La vue te plaît mon petit papillon ? ricana Lonan en se retournant.
OMG !!! Le cœur de Fly se
mit à battre légèrement, un peu plus que d’habitude, alors que son regard fut
attiré par les superbes tablettes de choc qu’elle devina sous le t-shirt blanc mouillé
de Lonan. Il est juste… waouh !!!
Même les Dieux ne font pas le poids face à lui…
– Tu as un léger filet de bave qui s’écoule juste là, entendit-elle
l’homme parfait lui murmurer ces mots si près d’elle…
Hein ? Quoi ? Comment
est-il venu si près de moi sans que je m’en rende compte ? Alerte !!!
– Oh arrête Lonan…Tu m’agaces… Tu changes d’humeur comme de chemise… se
mit-elle à répliquer. Il y a à peine 5 minutes, tu m’en voulais à mort d’avoir
fait intrusion dans ton rêve puis tu quittes la maison sans veste et, à ce que
je vois, sans chaussures. Tu vas attraper la mort comme ça… Et… QUOI ????
– Oh mais rien ma belle… J’adore te voir dans cet état. Et merci de
t’inquiéter de savoir si je vais choper la mort ou pas… Autant te prévenir, je
ne risque rien : j’ai le sang chaud ma belle !
Fly, les yeux fermés, sentit le souffle chaud de Lonan sur son visage.
Elle le savait à quelques millimètres d’elle. Il lui suffisait de tendre les
mains pour que celles-ci se posent sur son torse. Là, elle pourrait apprendre à
connaître chaque contour de ses abdos… Machinalement, c’est ce qu’elle fit et
elle commença à les balader sur son sublime torse puis les dirigea sur ses
épaules pour les faire revenir au point de départ. Elle avait l’impression
d’être une exploratrice qui découvrait un nouveau territoire inhabité dans le
style de Christophe Colomb.
Elle sentit les
mains de Lonan remonter le long de sa colonne vertébrale. Tiens, elles sont venues quand se poser sur moi ses mains si
puissantes ? se demanda Fly complétement perdue dans ses pensées.
Maintenant, Lonan avait le visage de son papillon entre ses mains et lui
caressait les joues de ses pouces.
– Tu es surprenante Fly…Tellement surprenante et tellement belle…
– Mmmmmmm. Mon prénom dans sa
bouche parait tellement sexy… Redis-le-moi encore et encore…
Un doux son émis par le rire de Lonan fit ouvrir les yeux à Fly. Leurs
bouches étaient à quelques centimètres l’une de l’autre.
– C’est bien ce que je disais : tu es surprenante !!!
Sur ce, il
déposa légèrement ses lèvres sur celles de Fly, tout en douceur… Comme une
caresse procurée par les ailes d’un papillon.
En parlant de
papillons, Fly en sentit tout un groupe se déployer dans son ventre mais ce
n’était pas sur cela que son esprit était focalisé non, au contraire. Il était
focalisé sur les lèvres de cet arrogant mais néanmoins sexy « Monsieur-je-sais-tout ».
Les lèvres de ce dernier cherchaient, tout en douceur, à entrouvrir les siennes
afin de prendre possession de sa langue et d’y mêler la sienne pour une dance
sensuelle…
Les mains
puissantes de Lonan parcouraient le dos de Fly tout en lui procurant des
sensations exquises. Il ne lui en fallut pas plus pour laisser libre accès à la
langue experte, ô combien, elle le pensait, de cet homme à la sienne… C’est un moment unique ma p’tite Fly,
profites-en !!!
– Mais c’était quoi ce bordel, se demanda Taima en allumant la lumière se
trouvant sur sa table de chevet.
Elle se leva, mit
son châle sur les épaules et sortit de sa chambre. Elle vit une silhouette
dévaler les escaliers….
Oh mon Dieu ! Il y a un voleur dans la
maison… Oh mon Dieu ! Oh mon Dieu ! Oh mon Diiiiiiiiiiieu !!!
Taima venait de
passer en mode « paniqué »… Ne sachant que faire, elle se dirigea
vers la chambre de Lonan pensant que ce dernier allait l’accueillir et la
réconforter dans ses bras puissants mais quelle ne fut pas sa surprise en
voyant le lit de ce dernier complétement vide. Enfin, pas totalement !
– Je serais étonné de savoir que c’est moi que tu cherches ma chère Tai,
ricana Ian avec la voix ensommeillée.
– Nan, effectivement, ce n’est pas toi que je cherchais mon cher petit
Ian mais celui qui partage ta couche cette nuit… Il y a quelqu’un qui rôde dans
la maison et…
– Mais non…, la coupa-t-il. Il n’y a personne, tu as du rêver. Va te
recoucher et si tu veux absolument voir Lo’, cherche du côté de la
cuisine : il a peut-être eu un petit creux.
Taima s’apprêtait à sortir de la chambre lorsqu’elle entendit :
– ‘nuit Lucybelle…
Pffffff, il est complètement mordu
celui-ci, pensa-t-elle en refermant la porte dernière elle.
Taima n’avait vraiment plus sommeil Le boucan effectué quelque temps
avant par elle ne savait qui l’avait totalement réveillée. Si elle devait
retrouver un lit, ça ne serait pas le sien mais celui de son ténébreux amour de
toujours : Lonan. Elle se rendit donc à la cuisine mais avant de franchir
le seuil, entendit la porte de derrière se refermer, ce qui lui provoqua une
belle frayeur.
Zen… Reste zen… Ce n’est pas comme si le téléphone
allait se mettre à sonner et qu’au bout du fil, un taré allait te demander
« tu aimes les films d’horreur ? » Allez Taima, un peu de nerf
et d’assurance nom d’un chien ! s’encouragea-t-elle en se dirigeant,
non sans avoir, au préalable, pris la première chose qui lui tombait sous la
main : une spatule en bois ! Super !!!
Taima se trouvait sur le perron à scruter les horizons mais il ne fallait
pas se voiler la face, on ne voyait quasi rien : il était passé minuit, la
nuit était sombre et il y avait un orage. On devinait plutôt que l’on ne voyait
et ce qu’elle distinguait pour le moment étaient deux silhouettes se
rapprochant lentement et sensuellement l’une de l’autre sous le belvédère
blanc.
Son sang ne fit
qu’un tour : Ah non, non, non….
Il fallait qu’elle en ait le cœur net. Ça ne pouvait pas être lui et cette…
cette petite peste…
Elle allait
s’élancer pour vérifier que ce qu’elle pensait n’était pas vrai lorsqu’elle
sentit une énorme main se poser sur son épaule…
ahhhhhhhhhhhhhhhhhhh Dimka; tu assures, j'ai adoré!!!! Je veux la suite lol
RépondreSupprimerPetit plus pour la reprise de Scream avec la spatule en bois ça le fait mouahahahah
ahhhh j'adore j'adore j'adore!Le passage avec Taima est trop drole x)
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